La mésaventure d’une commerçante sur la route d’Agoè

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L’insécurité gagne du terrain au jour le jour. Il y a de quoi s’inquiéter surtout lorsque les chauffeurs de bus deviennent complices des voleurs et les aident à commettre leur forfaiture en toute quiétude. Une commerçante en a été victime dans la journée du vendredi alors qu’elle se rendait au marché de Gléi.

La commerçante a eu la malchance d’être tombée sur un chauffeur qui s’est associé aux voleurs. A l’en croire, le chauffeur l’a poussé à entrer précipitamment dans le bus, prétextant qu’il est suivi par les délégués du syndicat des chauffeurs. Malheureusement, cette dernière a mordu à l’hameçon et ne se doutait pas qu’il s’agissait en réalité d’un guet-apens.

« Ce matin j’allais au marché et je me suis arrêtée à Gta pour chercher un bus. J’ai vu un bus qui se rendait à Atakpamé-Gléi. Mais le chauffeur me pressait pour que j’entre vite dans le bus arguant que les délégués du syndicat les suivaient. Je ne comprenais rien. J’ai insisté pour qu’il me donne le tarif avant toute chose mais il m’a dit d’entrer. Comme j’insistais le chauffeur a dit 2000 fcfa mais j’ai négocié et finalement il a accepté me prendre à 1500fcfa. En entrant dans le véhicule, je lui ai demandé de faire rentrer mon sac à l’arrière du bus mais il a refusé et disait qu’il le fera en cours de route parce que le syndicat le suivait », a raconté la victime.

Et de poursuivre : « Dans le bus, j’ai vu deux hommes assis à l’arrière et une femme donc en voyant la femme je n’ai plus eu peur. Le chauffeur m’a demandé de m’asseoir devant juste à côté de lui mais quand nous sommes arrivés vers la brasserie à Agoè, il bougeait mon siège et disait qu’il voulait le régler pour qu’on soit pus à l’aise. Il disait aussi à l’homme assis à l’arrière de tirer mon siège pour bien le régler et c’est en ce moment je lui demandais s’il va continuer ces manières jusqu’à destination. J’étais très furieuse et le chauffeur ne m’a pas répondu mais quand nous sommes arrivés au niveau d’Agoè Atsanvé, il s’est brusquement arrêté et a jeté mon sac dehors. Il m’a demandé de descendre parce que le syndicat le suivait toujours. Ce n’est qu’après leur départ que j’ai constaté que le petit sac dans lequel j’ai mis mon argent a été déchiré avec une lame. Il contenait 1400.000 fcfa. Je criais mais personne ne m’a aidé ».

JA

Lomechrono.com