La Diaspora Togolaise exige la libération des trois élèves arrêtés à Dapaong

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Le maintien en détention de Kanfoire Kinansoa, Gbiak Mindabe et Kanloklare Sayabia, tous élèves au CEG Yembour de Dapaong, suscite le ourroux au sein de l’opinion nationale et internationale. C’est le cas des Mouvements de la Diaspora Togolaise qui, à travers un communiqué publié mercredi, exigent la libération des trois élèves.

Pour la Diaspora Togolaise, la décision des enseignants de reprendre les cours alors que les trois élèves croupissent encore en prison, constitue une trahison de ces derniers qui ne réclamaient que leur droit. Or, les mouvements à travers lesquels les élèves réclamaient les cours considérés comme faits, et leurs enseignants, a été un appui de taille aux syndicats dans leurs revendications.

« Les deux syndicats d’enseignants à savoir CSET et FESEN ont décidé de surseoir à leurs mouvements de grève au moment où, selon nos informations, trois élèves interpellés et jetés en prison, croupissent derrière les barreaux depuis cinq jours. Accepter de reprendre les cours sur fond de promesse, contrairement à la position de la base qui souhaite une satisfaction totale avant la reprise normale des cours, sans toutefois exiger, ni obtenir libération de ces élèves injustement emprisonnés, constitue, à notre sens, une trahison de ces derniers qui ne réclamaient que leur droit », indique le communiqué.

Une trahison qui indigne les mouvements de la diaspora en l’occurrence Groupe Fenêtre Sur l’Afrique GFSA, USDCT, Conseil de la Diaspora Togolaise aux USA, MMN, Mouvement Mobilisons Nous aux USA, Sursaut Patriotique aux USA.

Ces mouvements exigent une libération immédiate et sans conditions des trois élèves arrêtés, torturés et emprisonnés. Aussi, interpellent-ils le gouvernement à éviter d’user abusivement de moyens militaro-policiers pour étouffer les manifestations publiques.

En outre, la diaspora demande aux syndicats des enseignants d’éviter de se moquer de la misère de leurs camarades, surtout les enseignants volontaires qu’ils viennent de sacrifier sur l’autel de prétendus acquis qui restent mineurs.

Fort de cette situation, un appel pressant a été lancé aux forces vives de la diaspora afin de rester mobilisées pour soutenir la population et faire feu de tout bois pour sonner le glas à la souffrance des compatriotes.

JA

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