La bonne gouvernance, la croissance inclusive et la cohésion sociale, vues par Dodji Thomas Koumou 18 juillet 2017

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La bonne gouvernance, la croissance inclusive et la cohésion sociale, vues par Dodji Thomas Koumou                                                                             18 juillet 2017
Dodji Thomas Koumou, président de Veille Economique

Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Après un petit moment de répit, l’économiste Dodji Thomas Koumou, refait surface avec une analyse portant sur la bonne gouvernance, la croissance inclusive et la cohésion sociale. Dans un langage bien aiguisé avec des termes techniques, le président de l’association « Veille Économique », comme à l’accoutumée, a donné des chiffres pour corroborer son analyse. Lecture !

Avant d’aborder la mauvaise gouvernance, synonyme d’inégale répartition des richesses produites dans nos états, constituant de fait une entrave à la véritable cohésion sociale, il nous parait essentiel de rappeler à nouveau la faiblesse ou l’insuffisance des taux de croissance économique réalisés par nos états. Nous n’avons cessé à Veille Economique de mettre l’accent sur la faiblesse des taux de croissance économique des pays de l’Afrique subsaharienne en générale et ceux de la CEDEAO en particulier. Au-delà de cette insuffisance, les performances économiques de nos états sont inconstantes dans le temps.

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Selon le document du Fond Monétaire International (FMI), [LE FMI N’EST PAS CRÉDIBLE, svp arrêtez de le citer] intitulé, les Perspectives économiques régionales – Afrique subsaharienne – un changement de cap s’impose, les moyennes des taux de croissance économique (2015-2017) seraient respectivement pour la zone UEMOA, le Ghana et le Nigéria, de 6,5%, 5,3% et 2,83%. Nous estimons que ces taux de croissance sont faibles non seulement parce que nos états ont des niveaux de PIB [QUI DIT CROISSANCE, DIT PIB. JE NE SAIS PAS CE QUE VOUS VOULEZ NOUS DIRE PAR ICI] relativement faible, mais aussi des paramètres tels que le taux de croissance démographique [ JE VOUS RÉFÈRE AUX TRAVAUX DE L’ÉCONOMISTE CHRISTOPHER DEMBIK QUI NOUS RAPPELLE QU’IL Y A EU DEUX PIC INÉDITS DE CROISSANCE DANS L’HISTOIRE ÉCONOMIQUE À LA FIN DU MOYEN-ÂGE, À LA FAVEUR JUSTEMENT DE FORTE CROISSANCE DE LA DEMOGRAPHIE, ET LORS DE LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE, GRÂCE À UNE EXPLOSION DE LA PRODUCTIVITÉ.

Pour avoir la croissance, il faut absolument la démographie et l’investissement. Les USA et les pays d’Asie sont des exemples vivant qui mettent en mal l’argument “démographie” comme destructeur de croissance] et le taux d’inflation qui annihilent l’effet de la croissance. [Le terme inflation désigne une augmentation durable, générale, et auto-entretenue des prix des biens et des services. la volonté politique peut l’annuler. Ce n’est pas à mon avis, quelque chose de très sérieux.]

En terme de variabilité, on note que sur 14 ans (2004-2017), l’UEMOA, le Ghana et le Nigeria enregistrent respectivement 1,91%, 3,13% et 2,71%. [Je n’ai rien compris ici. Quel rapport les chiffres avancés ont-ils avec “LA VARIABILITÉ”????? “les moyennes des taux de croissance économique (2015-2017) seraient respectivement pour la zone UEMOA, le Ghana et le Nigéria, de 6,5%, 5,3% et 2,83%.” ?????] Ceci montre clairement l’inconstance de la performance de nos économies entrainant de fait un niveau de risque élevé de ces dernières.

Lorsqu’on se trouve à ce niveau de taux de croissance économique et que l’on considère les paramètres tels que la croissance démographique [JE RAPPELLE QUE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE EST L’UN DES MOTEURS DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE. D’OÙ VIENT LE PIB?.] , le taux d’inflation et le détournement massif des deniers publics (corruption), [Je suis parfaitement d’accord avec vous. La corruption tue nos pays. J’ai toujours proposé la solution de la Corée du Sud: la délation rénumérée combinée avec des peines de mort (la Chine est championne) pour dissuader les adeptes de ce crime.] il devient évident qu’il n’y aucune chance que les populations puissent ressentir les fruits de cette croissance. Les investigations de Global Financial Integrity (GFI) sur les sorties des flux illicites des pays en développement, illustrent parfaitement l’impact négatif de la corruption sur nos économies. Selon GFI, sur 10 ans (2004-2013), les sorties de flux illicites de certains pays se présentent comme suit :

 Le Nigéria (10ème rang mondial, 178 040 millions de $ us soit 26,37% de toute l’Afrique subsaharienne),

 La Cote d’ivoire (48ème mondial, 23 344 millions de $ us, soit 12 255 milliards de FCFA),

 Le Togo (49ème mondial, 22 293 millions de $ us, soit 11 704 milliards de FCFA). [Au regard de ces chiffres, vous conviendrez avec moi que nous n’avons pas besoin des investisseurs étrangers pour financer le développement de nos pays. Je pense aussi que vous seriez d’accord avec moi que la France, qui est la seule à pouvoir échanger le franc CFA est complice de ces détournements, en zone UEMOA puisqu’ils font ses affaires. L’argent volé est généralement investi chez elle. Il urge donc que nous mettions fin à la coopération monétaire avec elle, la France.]

En dehors du Sénégal et du Libéria, les autres pays de la CEDEAO peuvent être considérés comme de bons élèves. [Ici aussi je n’ai rien compris] Les ressources illicites qui sont sorties des pays de l’Afrique subsaharienne entre 2004 et 2013 représentent 674 977 millions de $ us soit 354 362 925 000 000 FCFA. [Largement suffit pour dire au revoir aux institutions de Bretton Woods. Qu’en dites-vous?] Pour ce qui concerne la CEDEAO, ce montant représente 267 287 millions de $ us soit environ 140 325 675 000 000 de FCFA. Le Nigéria, la Cote d’ivoire et le Togo qui représentent les trois meilleurs de la CEDEAO, totalisent 83,68% de ce montant.

En définitive, pour boucler cette première partie, nous estimons qu’avant de penser à une hypothétique redistribution des richesses gage d’une cohésion sociale, il faut mettre en œuvre des politiques économiques à même de créer davantage de richesse. [Il y a ici, soit une contradiction ou une conclusion biaisée. En effet, la maîtrise de la corruption et de l’évasion des capitaux sont les solutions qui s’imposent pour une véritable justice sociale dans nos pays. Je précise encore, qu’il nous faut rompre l’accord de la coopération monétaire avec la France, condition sine qua non de notre émergence.] Au demeurant, cette insuffisance et inconstance de la croissance économique de nos états à pour cause première, la mauvaise gouvernance. [C’EST LA VÉRITÉ]

Puisse la Divine Providence veiller sur nous et marcher à nos cotés [EST-CE ÇA LA SOLUTION???] Yémi de Souza

Thomas Dodji Nettey KOUMOU

Veille Economique

Togo-Online.co.uk