Koffi Yamgnane dit « non » à une certaine communauté internationale 9 octobre 2017

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Koffi Yamgnane dit « non » à une certaine communauté internationale                                                                             9 octobre 2017
Par Serge Lemask, togo-online.co.uk
Le communiqué conjoint de la CEDEAO de l’ULYSSE et de l’ONU n’a pas fini de faire des mécontents. Après la coalition des partis politiques de l’opposition, c’est au tour de Sursaut-Togo de critiquer la position de ces organisations.

NON À UNE CERTAINE « COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE »

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La « Communauté Internationale » a pondu un communiqué dans lequel elle bafoue la souveraineté du peuple togolais en appelant le pouvoir et l’opposition à négocier pour aller à un référendum-bidon inventé par Faure pour continuer sa fuite en avant ainsi qu’à « respecter la volonté du peuple » ! Mais la volonté du peuple togolais est connue et c’est lui-même qui l’a clairement exprimée ! Ce que nous voulons ? La démission pure et simple de Faure afin que le peuple se libère et se choisisse librement sa propre voie pour son développement. N’est-ce pas ce qu’exigent les manifestations monstres à travers tout le Togo ?

Qui sont les signataires de ce communiqué scélérat ?

La CEDEAO dont le président en exercice n’est autre que Faure Gnassingbé du Togo (on rêve!) ; L’Union Africaine (sans préciser l’instance) ;

Le Bureau des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, instance purement alimentaire sans aucun pouvoir politique dont nous connaissons le rôle extrêmement néfaste de Ibn Chambas, son président actuel, lors du coup d’État électoral qui a amené Faure Gnassingbé au pouvoir en 2005.

Comment peut-on accepter que ces gens-là, sans même se donner la peine de discuter avec les Togolais de leurs revendications légitimes, puissent reprendre comme des automates, les positions de leur ami syndicaliste Faure Gnassingbé ?

Comment ces gens-là peuvent-ils nous laisser croire que leur position de fonctionnaires désignés par des gens du même acabit que ceux que nous combattons au Togo, peut leur conférer le droit et la clairvoyance nécessaires à décréter ex cathedra sa conduite à tout un peuple largement plus qualifié qu’eux pour savoir ce qu’il veut ?

Faut-il rappeler que ces cavaliers invités par le pouvoir travaillent dans des institutions béquillées par les pays européens, américains et asiatiques ? Le palais même de l’Union Africaine à Addis Abeba n’a-t-il pas été « offert » par la Chine ? Son budget n’est-il pas financé à 75% par l’Union Européenne ? Pendant ce temps, ne déplorons-nous pas que la plupart des pays africains dont le Togo, ne payent même pas leurs cotisations à l’Institution alors que leurs roitelets s’achètent avions, yachts et autres châteaux dans tous les grands pays du monde ?

Ces gens-là, donneurs de leçons, ne méritent aucun respect de la part des peuples Africains. Le Togo nouveau exigera une réforme profonde de ces institutions en collaboration avec tous les pays épris de justice et qui se battent pour la liberté de leurs peuples à travers le monde.

Togo-Online.co.uk