Journée de l’arbre : Aller au-delà de la mise en terre des plants

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Jeudi 1er juin, sur toute l’étendue du territoire national, chacun s’activait à poser un acte qui marquera son passage sur terre, planter un arbre. Le gouvernement, les cadres de l’administration togolaise, députés, organisations, citoyens lambda ont sacrifié à la tradition à l’occasion de cette journée nationale de l’arbre.

« Celui qui plante un arbre n’a pas vécu inutilement « , dit l’adage. Mais une chose est de planter un arbre, une autre est de veiller à leur croissance.

Au-delà de la journée de l’arbre, on se demande combien reviennent sur leurs pas pour voir le résultat de leur geste ?

Jean Kissi, Secrétaire national du Car, député à l’Assemblée nationale l’a si bien fait remarquer ce jeudi lors du reboisement sur le site du parlement. « Si l’on se rappelle l’inondation de 2008 à Kélégougan, on aurait compris que si toute la nation avait mis en œuvre la plantation des arbres, on n’aurait pas connu ces inondations. Le premier bien à conserver, c’est l’arbre. Pour ce faire, une société sera recrutée pour entretenir ces arbres puisqu’il ne s’agit pas simplement de les planter », a-t-il laissé entendre.

Le général Béréna Gnakoudè, Directeur de l’Agence Nationale d’Assainissement et de salubrité Publique (Anasap) a également réitéré que protéger ces arbres est d’une grande importance.

« Depuis l’instauration de la journée de l’arbre au Togo, combien de plants n’ont été mis en terre ? Et combien de plants sont visibles de nos jours ? Il faudra entretenir ces plants pour que notre travail ne soit pas vain. Chaque Togolais qui va mettre en terre un plant doit le visiter, l’arroser pour qu’il puisse grandir », a-t-il encouragé.

Planter un arbre, c’est faire bien, mais l’entretenir, c’est faire mieux pour la sauvegarde de l’environnement.

M E

Lomechrono.com