Filière Karité au Togo: la fondation SOIF et la STK outillent les femmes

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La présidente de la Fondation SOIF (Soutien aux Orphelins et Appuis aux Initiatives Féminines), ambassadrice de la paix universelle de haut rang n’en finit pas avec ses initiatives au profit des femmes. A la tête de la Société Togolaise de Karité(STK), Elisabeth Essodolom PALI-TCHALLA s’engage comme pionnière de la filière Karité au Togo, un secteur porteur de croissance. C’est dans cette dynamique que la Fondation et la Société Togolaise de Karité qu’elle dirige ont organisé la semaine dernière à Kara au nord du Togo un atelier de renforcement des capacités des femmes de la filière karité des régions de la Kara et des Savanes. Placé sous le thème  « Ensemble, gagner le pari de l’autonomisation de la Femme au Togo », cet atelier de trois jours a connu la participation de 130 femmes  et fait suite aux conclusions du 16ème Forum de l’AGOA tenu à Lomé.

Au Togo, le Karité réussi mieux dans les régions de la Kara et des Savanes. Autour des activités de cette filière on retrouve des milliers  de femmes. Mais seulement, elles travaillent avec des moyens rudimentaires pour produire du beurre et d’autres produits dérivés. Or, aujourd’hui, avec la Loi AGOA, le beurre de karité et ses produits dérivés sont autorisés à entrer sur le marché américain. Une bonne nouvelle pour ceux qui travaillent dans cette filière. C’est pour cela que la fondation SOIF et la Société Togolaise de Karité ont  entrepris le renforcement des capacités des Femmes  actrices de cette filière dans les régions de la Kara et des Savanes.

« Aujourd’hui si on développe cette filière, les femmes togolaises seront plus à l’aise, seront plus autonomes car ça rentre d’abord dans le mandat social du président de la République Faure Gnassingbé et aussi dans le Développement de la femme, actrice de l’économie  de notre pays », a-t-elle souligné Elisabeth Essodolom PALI-TCHALLA.

Les deux structures  ont  fait appel à des compétences venues de la Côte d’Ivoire pour assurer la formation. Après trois jours de travaux, les participantes venues de toutes les préfectures des régions de la Kara et des Savanes  se sont séparés sur une note de satisfaction.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’accompagnement des femmes rurales dans la réalisation des activités génératrices de revenu(AGR) leur permettant d’améliorer leur condition de vie et de travail. Il participe également au renforcement des compétences des femmes engagées autour des activités de collecte, de transformation et de commercialisation des noix de karité, pour permettre à celles-ci de bien faire le travail, s’autonomiser et pouvoir contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural.

Les participantes ont été formées sur la collecte et le traitement des noix et des amandes de karité, la technique d’extraction, de conditionnement, de conservation et de stockage du beurre de karité, la qualité de l’eau et l’hygiène corporelle, la gestion des résidus et des déchets solides et liquides, les paramètres de la qualité des amandes et du beurre de karité. Elles ont également suivi des communications sur les bonnes pratiques de transport et de commercialisation des amandes et du beurre, la mise en place des sociétés coopératives et sur leur autonomisation. Les bénéficiaires ont enfin été édifiées, entre autres sur l’identité, les caractéristiques de l’entreprise coopératives et principes coopératifs, les organigrammes hiérarchiques et fonctionnement au sein d’une structure coopérative, les dispositions de l’Acte uniforme de l’OHADA relative aux sociétés coopératives…etc.

Aux termes des travaux, les femmes de la filière Karité ont été organisées en plusieurs sociétés coopératives simplifiées et ont bénéficiées des attestations de fin de formation. Elles ont sollicité l’appui matériel et financier des autorités nationales pour pouvoir mener en toute quiétude leur activité de production du beurre de karité.

C’est le préfet de la Kozah, Col Badibawu Hèmou Bakali qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux. Il s’est félicité de l’initiative de la fondation SOIF. De même, il a exhorté les femmes formées à mettre en application les connaissances acquises.

La Fondation SOIF et de la STK ambitionnent de tout mettre en œuvre pour que la filière karité puisse avoir un impact sur l’économie nationale.

TogoBreakingNews.info