Chronique de Kodjo Epou : Référendum au nom du prince et de la fraude.

0
336

N’est-ce pas qu’il s’agit d’un pays où le sacré n’existe pas, où la morale a foutu le camp ! N’est-ce pas que sous le RPT/UNIR la nation togolaise a perdu son âme ! Un pays qui s’est retrouvé avec un douloureux héritage pour n’avoir produit qu’une piteuse camarilla composée d’hommes et de femmes sans aucun sens de l’honneur, des citoyens sans aucune conscience nationale qui le dirigent par l’intrigue ou la cabale.

Chronique de Kodjo Epou : Référendum au nom du prince et de la fraude.

Au final, une terre abandonnée par l’élite dirigeante et où l’on ne trouve dans les plus hautes sphères de l’état que des hâbleurs, des incapables imbéciles et d’heureux farceurs traitant les autres Togolais, l’écrasante majorité, en pieds de chaises de brocanteurs. Naturellement, ces gens-là, ils n’ont de solution à aucun des problèmes de la nation. Dans leur camp, les turpitudes s’égrènent sans fin, celles-ci faisant partie des pratiques redondantes, ignominieuses et criminelles, que ces « craked » (fêlés) savent manier à souhait dans le seul but de s’accrocher au pouvoir, d’opposer à la volonté du peuple les ambitions démesurées de leur vénéré « algonquin Manitou » assimilé à un dieu unique qu’ils trouvent irremplaçable. Au total des guignols qui servent à nos populations, à la place du pain et la bonne santé, des bouillabaises infammantes qui trainent le pays entier, ses habitants avec, plus bas que terre.

Difficile de se taire. Après tout, le Togo est une terre commune. Tant que les gens qui l’ont souillé à gogo du sang de ses fils, qui ont massacré dans chacune des cinq régions et qui continuent de semer la mort et la désolation dans les  familles à travers le pays, trônent à la tête de notre pays arborant avec ostentation la sombre légende de leurs crimes, veulent une fois encore remettre tous les leviers en mouvement pour conduire le peuple à un référendum qu’ils sont sûrs de traficoter dans leurs urnes opaques. Il revient au peuple le devoir de les forcer à négocier leur sortie afin que le Togo retrouve définitivement la paix.

Assez donc de mensonges et de tromperies, assez de rengaines lassantes, assez de fanfaronnades et d’anathèmes : le pays s’est disloqué; il a mal de partout. Les voisins et les autres de la sous-région, n’en sont plus à ces tiraillements répétés. Ils s’occupent avec serieux des tâches du développement. ne sont plus sans savoir quel type de régime il leur faut. Nos dirigeants, des autoproclamés, eux, du haut de leurs infâmes butins et des biens illicitement acquis, volés à un Etat togolais qui ronfle à rompre, continuent de claironner que le salut passe inévitablement par eux.

Chronique de Kodjo Epou : Référendum au nom du prince et de la fraude.

Aujourd’hui, les fainéants noius montrent la voie d’un référendum inutile. Alors que le plus court chemin est là: la constitution de 1992. Sans coût en terme d’argent. Ils comptent sur la tricherie. Le RPT/UNIR disait n’avoir pas de moyens financiers pour organiser les locales mais peut s’offrir un référendum constitutionnel doublement plus cher. On en viendrait presque à souhaiter qu’un gros cataclysme survienne, chez nous au Togo, pour ramener cette race de fripouilles à la raison, un « big bang » qui les secouerait comme fétu de paille et réveillerait leur conscience éteinte. Vivement un tsunami ravageur qui aurait pour eux un effet purificateur. Pour qu’on soit en paix chez nous aussi, pour qu’enfin, nous aussi, on ressemble aux autres.

Kodjo Epou
Washington DC
USA

27Avril.com