A quand l’intervention de la Communauté internationale?

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L’entrée en scène des milices (du régime) lors des deux jours de manifestations de l’opposition inquiète plus d’un. Ces gros bras, armés de manchettes, de gourdins cloutés, de cordelettes, de pistolets…, opèrent à visage découvert et sèment la terreur sur leur passage. Les images de ces gangsters (certifiés du régime) circulent sur les réseaux sociaux.

En conférence de presse jeudi à Lomé, le député Jean Kissi, cadre du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti membre de la coalition de l’opposition, est revenu sur la sulfureuse opération des miliciens dans les différents quartiers de Lomé depuis mercredi dernier.

L’homme politique craint pour une guerre civile au Togo comme ce fut le cas au Rwanda. Il demande l’intervention immédiate de la communauté internationale avant que la situation ne dégénère.

« Nous-mêmes, nous remarquons que ce qui se passe au Togo est semblable à ce qui s’est passé dans les pays du Grand Lac. Au Rwanda, au Burundi, c’est comme cela que ça s’annonce et si la communauté internationale ne fait rien, c’est après les évènements qu’elle se réveille finalement », a indiqué Jean Kissi.

Selon ce dernier, la Gambie n’a pas connu « toutes ces violences » avant l’intervention de la Communauté internationale pour sauver la situation. « Je me suis souvent demandé qu’est-ce qu’il y a au Togo qui les empêchent d’intervenir », s’interroge Jean Kissi.

Selon nos informations, certains chefs d’État de la sous-région ouest-africaine, notamment Patrice Talon (du Bénin), font des médiations dans l’ombre pour résoudre l’équation togolaise.

D’ailleurs, jeudi au micro de RFI, Tikpi Atchadam, président du PNP, a lancé un appel à Emmanuel Macron. L’opposant togolais demande au président français d’intervenir personnellement dans la crise sociopolitique qui secoue le pays depuis le 19 août 2017.

KG

 

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